Le vin de la jeunesse
Je suis en train de finir le merveilleux "Le vin de la jeunesse" de John Fante. Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager cette phrase : "Ma mère ma regardé, j'avais quitté son corps dix-huit ans plus tôt, et mon père gisait à terre, et j'étais son petit dieu de cire qui venait de fondre au soleil" j'avais quitté son corps dix-huit ans plus tôt Merde, j'aurais bien aimé écrire cette phrase. A propos de Fante, ses écrits sur la jeunesse valent tous les livres de psychologie. Qui mieux que lui a su dire les humiliations de l'enfance, les peines, les rages, les peurs, l'incompréhension, surtout les espoirs insensés... (chez Fante, il s'agit principalement de devenir joueur pro de baseball, d'où la photo. Mais vous pouvez transposer avec M. Platini, vous verrez, ça marche très bien.)