"L'ÉCOLE DES CADAVRES" de LOUIS FERDINAND CÉLINE (6ème partie)
L'ÉCOLE DES CADAVRES
Ce sont les esprits pervers qui rendent la vie insupportable. Ils trouvent des intentions partout. Moi je me sens devenir si pervers que ça me tourne en folie raciste. Et pas qu’un petit peu ! Raciste 100 pour 100 ! autant que communiste, sans les Juifs ! À l’heure où nous sommes, dans les circonstances si tragiques, l’indifférence n’est plus de mise. Il faut choisir, il faut opter pour un genre de perversion, ça suffit plus de se dire méchant, il faut avoir une foi terrible, une intolérance atroce, y a pas beaucoup de choix, c’est l’aryenne ou la maçonnique, juive ou anti-juive. Ça va nous donner vingt ans de rigolade. Je ressens, tellement je suis drôle, des choses encore bien plus perverses. Des véritablessadismes. Je me sens très ami d’Hitler, très ami de tous les Allemands, je trouve que ce sont des frères, qu’ils ont bien raison d’être si racistes. Ça me ferait énormément de peine si jamais ils étaient battus. Je trouve que nos vrais ennemis c’est les Juifs et les francs-maçons. Que la guerre qui vient c’est la guerre des Juifs et des francs-maçons, que c’est pas du tout la nôtre. Que c’est un crime qu’on nous oblige à porter les armes contre des personnes de notre race, qui nous demandent rien, que c’est juste pour faire plaisir aux détrousseurs du ghetto. Que c’est bien la dégringolade au dernier cran de dégueulasserie. L’Intelligence Service, qui connaît on ne peut mieux Benès, lui avait fait miroiter (par confidents) pendant toute la crise des Sudètes, qu’il pourrait peut-être, à la faveur du renversement des États totalitaires, devenir Président des États Démocratiques d’Europe (maçonnique), d’une sorte de S.D.N. rénovée, maçonnico-démocratico-communiste, trèsacceptable par les masses, et d’immédiate application. L’Europe juive au second stade”.Windsor aurait été promu dès la proclamation, Président du Sénat Européen ! Philippe Égalité38 ! Il l’avait bien mérité. La Juive Simpson a joué magnifiquement son rôle. Dans le coup, également, les trois grands Juifs anglais, Israël Moses Sieff, Mark Spencer, et Sassoon, après Rothschild les quatre plus grosses fortunes d’Angleterre. Tout devait passer comme muscades. Mais L’I.S. au dernier moment a redouté les mutineries dans l’armée française et le sabotage du ravitaillement anglais. Partie remise ! Dans six mois par exemple, après les élections triomphales du Parti Chamberlain. Semaine des Sudètes, semaine desDupes. Ni Benès, ni Litvinoff n’auraient, c’est écrit, en aucun cas, joui du Triomphe. Ils auraientété liquidés en cours d’action, comme le furent toujours les agents trop [185] voyants de l’I.S., tels Mirabeau, Danton, Robespierre, Borodine, Trotzky, Lawrence, etc…, etc… La fête continue… Le petit con frénétique ambitieux Benès n’a pas fini de gigoter sur la corde raide ou au bout de la corde, encore plus raide. Le Juif hebdomadaire Candide, dans son éditorial du 29 septembre, jour même où la paix ne tient plus qu’à un fil, prenant toutes ses précautions, nous avertit que : « On n’a jamais le droit d’oublier les leçons de l’histoire. La permanence des caractères d’un peuple est un des phénomènes les plus extraordinaires. L’Allemagne n’a jamais eu de respect pour ses obligations antérieures. » Candide est beaucoup trop con pour être dangereux, il a même quelque chose en plus d’être con, il raffole des astuces. Qu’à cela ne tienne ! Cette persistance des “caractères acquis” doit être aussi remarquable chez les Juifs que chez les Allemands. Pourquoi pas ?Allons-y pour les Leçons de l’Histoire ! Elles doivent être valables pour tout le monde. Les nazis n’ont pas inventé l’antisémitisme. Les témoignages et non des moindres, abondent à travers les siècles, de Diodore à nos jours, quant à la fameuse persistance des caractères juifs acquis, on n’a que l’embarras du choix. Antiquité DIODORE (30 av. J.C. – 20 apr. J.C.) : « Les amis du roi Antiochus (175 av. J.C. – 163)lui avaient conseillé d’expulser les Juifs parce que ceux-ci ne voulaient pas se mêler aux autres et considéraient chacun comme leur ennemi. » SÉNÉQUE (4 av. J.C. – 65 apr. J.C.) : « Les coutumes de ce maudit peuple sont demeurées si solides qu’il s’est répandu à travers tous les pays ; les vaincus ont imposé SAINT-JUSTIN (166) : « Les Juifs étaient derrière toutes les persécutions que subissaient les Chrétiens. Ils erraient par tout le pays, propageant la haine des Chrétiens et minant leur foi. » TERTULLIEN (160 – 230) : « Les Juifs constituent le champ d’ensemencement de toute action anti-chrétienne. » Moyen-ÂgeGONTRAN, Roi de France (525 – 593) : En 585, le roi Gontran vint à Orléans ; tout le monde l’acclamait, même les Juifs, et eux criaient plus fort que tous les autres. Le roi dit : « Malheur à cette nation juive méchante et perfide, ne vivant que de fourberies. Ils meprodiguent aujourd’hui de bruyantes acclamations, c’est qu’ils veulent obtenir de moi que j’ordonne de relever, aux frais publics, leur synagogue que les chrétiens ont détruite ; mais je ne le ferai pas : Dieu le défend. » [188] L’abbé TRITHEME de Wurzbourg (1462 – 1516) : « Il est hors de doute qu’uneaversion croissante est en train de se faire jour contre les usuriers juifs, tant parmi les grands que parmi les humbles. Je suis partisan de mesures légales qui empêcheraient l’exploitationdu peuple par les VOLTAIRE (1694 – 1778) : « Les Juifs ne sont qu’un peuple ignorant et barbare qui allie depuis longtemps la plus répugnante avarice et la plus abominable superstition à une haine inextinguible pour tous les peuples qui les tolèrent et grâce auxquels ils s’enrichissent. » MARIE-THÉRÈSE, impératrice d’Autriche (1777) : « Je ne connais peste plus nuisible à l’État que cette nation qui réduit les gens à la pauvreté par la fraude, l’usure, les contrats financiers, et qui se livre à toutes sortes de mauvaises pratiques qu’un honnête homme abominerait. » Benjamin FRANKLIN (1787). Débats préliminaires de la Constitution américaine :« Dans tous les pays où les Juifs se sont installés en nombre, ils ont abaissé le niveau moral,discrédité l’intégrité commerciale, ils ont fait bande à part sans s’assimiler jamais aux autres citoyens. Ils ont tourné la religion chrétienne en ridicule et tenté de la miner… Ils ont bâti un État dans l’État et quand on leur a opposé de la résistance, ils ont essayé d’étrangler financièrement le pays… Si vous ne les excluez pas des Etats-Unis dans cette constitution, en moins de deux-cents ans ils y fourmilleront en quantités si considérables qu’ils domineront et dévoreront notre patrie et changeront la forme du gouvernement… Si vous n’interdisez pas aux Juifs l’accès de ce pays, en moins de deux-cents ans, vos descendants travailleront la terre pour pourvoir à la subsistance d’intrus qui resteront à se frotter les mains derrière leurscomptoirs. Je vous avertis, Messieurs, si vous n’excluez pas pour toujours les Juifs de notre communauté, nos enfants vous maudiront dans vos tombes… Les Juifs, Messieurs, sont des asiates… Ils ne seront jamais autre chose… » [190] NAPOLÉON 1er(1808), écrivant à son frère Jérôme : « J’ai décidé de faire quelquechose pour les Juifs ; mais je n’en veux pas voir entrer davantage dans mon royaume ; vraiment j’ai tout fait pour prouver mon mépris envers cette nation, la plus vile de l’univers. » MrNEWDIGATE à la Chambre des Communes, le 22 mars 1858 : « Je ne crois pas qu’un Juif puisse devenir un bon membre de cette assemblée, car le Juif est un strict observateur du Talmud et les tendances du Talmud ont, je me fais fort de le démontrer, un caractère amoral, anti-social, et anti-national… Les Juifs ont été soit directement, soit indirectement, fautifs de tous les troubles et de toutes les révolutions. Ils ont causé la ruine et la misère de leurscontemporains par les moyens les plus abjects et les plus tortueux. » Le général GRANT (1861) : Durant la guerre civile américaine, la deuxième ordonnance du général Grant est ainsi conçue : « Les Juifs violent tous les règlements commerciaux édictés par la Trésorerie ; ils enfreignent également les ordres promulgués, aussi sont-ils expulsés du territoire qu’ils devront avoir évacué dans les vingt-quatre heures qui suivront la promulgation de cette ordonnance. » Paul KRUGER, Président de la République du Transvaal, prenant la parole sur la place du marché à Johannesburg, en février 1899 : « S’il était possible de mettre carrément les Juifs à la porte de ce pays sans risquer la guerre avec la Grande-Bretagne, le problème de la paix perpétuelle serait résolu en Afrique du Sud. » Enfin, de Léon BLUM, lui-même (Avocat conseil de MrBader : « Le goût de vivre, le besoin de s’accroître, de
Les “Français” qui n’osent pas s’avouer leurs lieux de naissance, ils sont de plus en plus nombreux. Surtout dans les professions libérales. À cet égard, honte sans doute… les annuaires professionnels syndicaux, des médecins, dentistes, pharmaciens, ne mentionnent plus les lieux de naissance. Ils ont été tout bonnement supprimés les lieux de naissance. Les dentistes, médecins, chirurgiens ne sont plus nés nulle part. Ils existent, voilà tout. Y en avait trop de venus, sans doute, de lieux impossibles, deghettos trop marquants. Ça faisait faire des réflexions. Maintenant c’est écrit tout sec, comme ça : Le DrDuconovitch, né le 31 décembre 1900. C’est marre.Si vous insistez beaucoup, on finira par vous répondre qu’il est né à Chatou-sur-Seine leDrDuconovitch, comme M. le Ministre Mandel, et ça ne sera pas vrai non plus. Vous serez bien avancé… Et le DrKaganovitch ? Et le DrDurand-Moumélian ?... et le DrLubomirzsky ?... et le DrKlin-Voronoff ? Sont-ils nés nulle part ces gens-là ? Des centaines et des centaines… de plus en plus d’“Heimatlos”. C’est pénible… Despleins annuaires de médecins nés nulle part. Ça fait drôle… « N’avouez [192] jamais » c’est la consigne. Un nom de famille ça se trafique (et comment !) tandis qu’un nom de ville c’est difficile à truquer. D’où ces pudeurs. Tout de même il faut en finir, il faut vraiment faire quelque chose ! Ça peut pas durer toujours ces situations équivoques, ces gens qui ne sont nés nulle part… Ça commence à faire sourire. Je propose que nous, les originaires, on y mette un peu du nôtre. Qu’on leur donneune couverture à ces enfants de France “pas naturels”, qu’on les sorte de l’embarras. Je vais faire pour eux un beau geste, je vais aller me faire inscrire au syndicat confédéré comme ça… Je vais insister : DrL.-F. Destouches, né à Kiev le 27 mai 1894. Cachant ainsi, enfin, mon Courbevoie (Seine) qui m’a causé un tort énorme, tout au long de ma folle carrière. Il ne manquera pas de se produire j’imagine, par sympathie, quelques conversions fameuses. Je vois très bien se faire inscrire à la C.G.T. le DrG. Duhamel, de l’Académie deMédecine né à Lvov le… le… et le DrLéon Daudet, de l’Académie Goncourt, né à Bratislava le… le… Ainsi la mode sera lancée. Pieux subterfuge. Tous les confrères indigènesrenonceront très rapidement à leurs ridicules Saint-Mandé… Brioude… Verrière-sur-Couesson (Peut-on être né à Brioude ?) et se choisiront en vitesse un petit ghetto bien sonnant. (C’est pas les ghettos qui manquent de Reval à Trébizonde !) Ainsi tout le monde sera d’accord et tout le monde sera gâté. On sera tous vraiment enjuivés, méconnaissables les uns des autres, même par nos lieux d’origine, homogénéisés, naturalisés juifs, amiablement. On pourra les refaire les annuaires, ça sera une joie de les compulser, ça fera travailler l’imagination des jeunes filles, les lieux de naissance des docteurs, rien que des noms prestigieux, fantastiques, évocateurs au possible… des vrais endroits des mille et une nuits… Tobolsk… Tourgaï… Orenbourg… Vladimila… Tambor… Simbirsk… Amasaïan… Kioutaïch… Perth… C’est autre chose, avouez-le, que des Bécons-les-Bruyères !... C’est un peu rêche à prononcer, au premier abord, au début, et puis on s’y fait… Tambor… Simbirk… Amasaïan… Je suis né à [193] Amasaïan… C’est comme je le disais plus haut à propos d’empapaouteries… Il suffit de s’y mettre avec un peu de bonne volonté… Vient l’habitude… On se fait des petites illusions, on pense que l’on vous a compris. Et puis pas du tout. Sans prétentions, tout bonnement, consciencieusement, on a rédigé dans sa vie des milliers,milliers d’ordonnances… Et l’on ne saura jamais, jamais, tout le bien qu’elles ont pu faire, à la ronde… Ça n’a pas beaucoup d’importance. On vous a sûrement compris, toujours, toujours de travers. Il faut bien se dire une chose, qu’en dépit de tous vos talents, de vos plus angéliquesefforts, même de cette façon de génie qui finit bien par vous pousser, à force d’échecs, pour l’explication ultra-nette, pour l’ânonnage analytique, pour le mot à mot dévotieux des plus rabâchées prescriptions, des plus coutumières formules, l’on vous a toujours, toujours, compris de travers. L’auriez-vous calligraphié vingt fois et puis encore vingt fois en caractères démesurés et puis chantonné joyeusement sur l’air de la Paimpolaise : « qu’il doit la prendre sa demi-cuiller dans une certaine tasse de tilleul, bien chaude, justeau moment de se coucher »… Il n’en fera qu’à sa tête, le client, il en prendra trente des cuillers, au réveil, dans un court bouillon. Et ça fera un scandale horrible. Et il reviendra vous accuser… Et ça sera des complications à n’en plus finir. En toute humi-[195]lité bien sûr que je vous raconte ces choses. Je ne prétends rien vous apprendre. C’est la vie… Quand je mesouviens de ma pratique… Peut-être que je les fascinais ? Ça valait peut-être mieux que je m’en aille… M’en aille… c’est une façon de causer… Je me serais plutôt sauvé… Ilsdevenaient drôles… Ils commençaient à plus savoir s’ils devaient pas me buter sur place…tellement il se trouvaient fascinés. Peut-être vais-je vous fasciner vous aussi ? Peut-être que je vais vous faire rendre ? Peut-être allez-vous me trouver odieux ? assommant au possible ? Peut-être allez-vous me honnir ? Si vous m’avez lu jusqu’ici c’est déjà du tempérament, c’est déjà la preuve d’une haine solide. Mais la suite est admirable. Je vous préviens très courtoisement. L’émouvant récapitulatif de toutes les tergiversations des 50 chapitres liminaires… Vous n’aurez pas à vous plaindre !... Avec toutes conclusions “ad hoc !”… extra fortes !... architecturales !… Moi c’est vers la fin que je triomphe, dans l’envol pathétique, le surpassement, le bouquet ! Je suis de ces auteurs qu’ont du souffle, du répondant, du biscoto. J’emmerde le genre entier humain à cause de mon répondant terrible, de ma paire de burnes fantastiques (et bordelde dieu je le prouve !) Je jute, je conclus, je triomphe, je trempe la page de plein génie… De vous à moi, entre copains, c’est ce qu’on me pardonne pas du tout, à la ronde, ce qu’on mepardonnera jamais, jamais, la façon que je termine, que j’achève les entreprises, que je vais au pied comme une reine, à tous les coups. [197] Ils voudraient bien me faire mourir, mes émules, même mes petits élèves, par chagrins, par méchants propos, me faire périr sous les morsures d’une foison de cancrelats, sous les venins d’une pullulation atroce d’aspics effroyablement voyous, martyrivores. Mais ma peau de vache me protège, jusqu’ici j’ai réchappé.
Les races ne se font pas toutes seules, ne se défendent pas toutes seules ; elles sont au fond de chaque homme en instance, en “devenir” au fond de chaque espèce. C’est tout. Elles exigent pour durer, pour subsister, un effort permanent, stoïque, de chaque être vivant, pour vaincre la disparition et la mort. Elles sont en “devenir”, toujours en péril, toujours menacées. Les Aryens ont encore, peut-être, quelques possibilités de “s’accomplir” en purifiant leur race, de se dénégrifier, de se déjudaïser, il n’est que temps ! s’ils sont trop lâches, trop vils, trop fainéants, s’ils se laissent trop nombreusement enculer par les négrites, les asiates, par lesjuifs ils disparaîtront, ignoblement. D’autres races viendront, jaunes sans doute, qui les balayeront, qui les rejetteront à la mer.France Empire du Soleil Couchant. Les Français négroïdes ne s’en iront pas sans douleurs. Ils crèveront par servitudes, par guerres, révolutions, par tueries mutuelles, endémiques, rituelles, hébétées, tournées à l’étatd’infernales, irrésistibles manies. « To be or no to be » Aryen ? That is the question! Et pas autre chose! Toutes les doctrines d’inexistence des [204] Races, du plus grand confusionnisme racial, tous les apostolismes du méli-mélo racial à toute force, l’espérantisme du trou du cul, “à la Romain Rolland”, au plus grand babélisme copulateur, ne sont qu’autant de virulentes vacheries destructrices, toutes sorties de la même boutique talmudique : « À la destruction des Blancs. » « À l’affolement, à la confusion des sexes par toutes les bites de toutes les couleursimaginables. » L’Aryen doit s’extirper de son métissage dégueulasse ou disparaître et pas de façon pépère, tout simplement, doucettement, gentiment… Non ! À coups de supplices ! de tortures infiniment variées ! guerres ! démences très horribles, nécroses ravageantes, terrifiantes,convulsions incoercibles, abominables puanteurs. Des vraies fins vertes de cancéreux. La mosaïque héréditaire de l’hybride européen abâtardi recèle assez de ferments absurdes, d’inclusions anarchiques, de démences imminentes, pour déconcerter vingt enfers, pour engraisser tous les chirurgiens du monde. Le fameux rêve humanitaire du juif c’est un Pandemonium de toutes les nations dissoutes, une fantastique bouillabaisse des races pourries, affolées, perdues en carambouilles grotesques, toutes confondues dans une perpétuelle furieuse catastrophe. Plus de race ! plus rien ! plus que des prostitués de juifs, sous toutes les latitudes, ahuris,consentants à toutes étripades. En somme la réalisation d’un gigantesque cancer mondial, composé de toutes nos viandes, pour la jouissance, la vengeance, la prédominance du juif. Lui, le bâtard, l’hybride le plus répugnant du monde, prendrait à force de nous saloper, en comparaison, une petite allure intégrale, authentique, précieuse, raffinée. Au royaume des “écroulés dans la merde” les tordus du rois. Racisme ! Mais oui ! Mais comment ! Mais plutôt mille fois qu’une ! Racisme ! Assez denos religions molles ! Nous avons été suffisamment comme ça introduits par tous les apôtres, par tous les Évangélistes. Tous Juifs d’ailleurs depuis Pierre, le fondateur, jusqu’au Pape Bien entendu, à part très rares et très courageuses exceptions, les savants de la ScienceOfficielle, presque tous juifs ou francs-maçons, nient purement et simplement l’existence de la race juive. Pour couper encore plus court à toute controverse périlleuse, ils trouvent encore plus expédient de nier purement et simplement l’existence des Races et de la Race blanchearyenne, bien sûr, en particulier. « Pas plus d’Aryens que de beurre au cul. » Tel est le slogan de la Science Officielle. (C’est-à-dire judéo-maçonne). Cette déclaration, signée, vous situe, vous classe immédiatement parmi les savants affranchis, ceux sur lesquels on peut compter, ceux qui sont dignes dès le moment, des plus hautes faveurs du Pouvoir. La croix vous l’avez d’autor. Quant au racisme ! Ah ! Pardon ! C’est la convulsion d’horreur ! de l’épilepsie de dégueulage ! « La barbaresque négation de toute intelligente analyse dialectique des faits ! La plus sinistre des fariboles ! Le rétrogradisme à la nièmepuissance d’Hystérie ! Tout le crétinisme ordurier hitlérien ! » Et de pleuvoir les torrents d’imprécations torchées “à la scientifique”… ou à “l’analyste détaché olym-[207]pien des faits”… Toujours les faits ! Le genre Lavoisier !... Le genre Pasteur !... Le genre Claude Bernard… Dans les coulisses de la Science franco-juive on travaille énormément “à la manière de”…L’impression sur les foules est toujours assurée, immense, quand vous écrivez “à la manière de Pasteur”… Vous n’avez pas entendu le fameux professeur Poirier-Levisohn ? Ce qu’il leur passe aux racistes ? Ah ! Ah ! là ! là ! mon Empereur !... Cependant, malgré tout, quand même, il se trouve toujours quelques dissidents, quelques négateurs de poncifs dans les cadres les mieux choisis de la Science la plus Officielle, exemple Georges Montandon, Professeur d’Ethnologie à l’École d’Anthropologie de Paris1. Voilà ce que déclare ce très irréprochable savant “mutatis, mutandis” pour les autres caractères – est apparu non pas dans un domaine unique, où d’autres traits, réunis en complexe, étaient suffisants pour être considérés commecaractéristiques d’une race ; similairement à ce qui a été montré plus haut, quant à diversdomaines de l’Océanie, le trait physionomique –
LA 7eme PARTIE DE "L'ÉCOLE DES CADAVRES" de LOUIS FERDINAND CÉLINE EST ICI
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